Après la musique, le cinéma
À Paris, elle doit éviter les mercredis après-midi et les samedis pour déambuler sur les Champs-Élysées, sinon c’est la cohue. À Montréal, l’amoureuse de Garou profite de sa liberté sur la rue Ste-Catherine.
À 26 ans, Lorie propose un son plus mature, un look plus sexy. Après la musique, elle zieute maintenant le cinéma.
Est-ce difficile de grandir dans l’oeil des médias?
Je pense qu’il faut rester soi-même et faire ce qu’on a envie de faire. Le plus difficile c’est de faire comprendre aux gens que je n’ai plus 16 ans et que les années ont passé. Ils ont l’impression que je ne vieillis pas, ils n’ont pas envie de me voir grandir.
Quelle est ta rencontre la plus marquante?
Je dirais il y en a deux. Quand j’ai rencontré Jean-Jacques Goldman, je me suis dit: «ma cocotte c’est le moment» et j’ai osé lui demander de m’écrire une chanson. Il a dit: «ok pas de problème». Et puis il y a celle avec Johnny Hallyday, quand il s’est déplacé pour me voir au Zénith de Paris, je n’en revenais pas. Il est resté jusqu’à la fin, il m’a fait plein de compliments.
Quel est ton souvenir de fan le plus mémorable?
J’ai reçu un cadeau un peu particulier : un certificat avec un plan du ciel, ce fan avait acheté une étoile à mon nom… Quelle est ta pire gaffe sur scène ? Il m’arrive souvent plein de choses : il m’est déjà arrivé de tomber dans les escaliers.
Durant ma 2e tournée, l’échelle dans laquelle j’étais accrochée est restée bloquée dans sa descente du plafond. Sinon, il y a déjà eu une panne d’électricité pendant mon concert, tout s’est éteint. Il fallait que je hurle pour expliquer ce qui se passait.
Quel est ton pire souvenir d’audition?
À 15 ans, je passais une audition pour animer une émission musicale pour présenter des vidéoclips. Je me suis rendu compte à la toute fin que la braguette de mon pantalon était ouverte!
Quelle est la première chanson que tu as apprise par coeur?
Je crois que c’était Émilie Jolie, le premier show que je suis allée voir, j’avais quatre ans. Mes parents m’avaient acheté la cassette. Je connaissais la chanson par coeur.
Mais sinon j’ai grandi en écoutant Madonna, Kylie Minogue et Michael Jackson.
Quel est ton film culte, celui que tu reverras toute ta vie?
Il y a des films que j’ai adoré étant ado, comme The Bodyguard, Dirty dancing, Pretty Woman…
Quelle est ton expression québécoise favorite?
C’est le fun et c’est plate!
Que retrouve-t-on dans ton iPod?
Plein de choses, j’ai même des vidéoclips. En ce moment j’écoute beaucoup Mika, mon gros coup de coeur. Je l’écoute quand j’ai la pêche et quand j’ai le blues. Je l’écoute en faisant le ménage ou mon footing.
Quel est ton dimanche idéal?
Être avec les gens que j’aime, passer une après-midi à me promener, rester au lit à regarder un DVD…
Quel genre d’enfant étais-tu?
À l’école j’étais assez impliquée dans tout. Je m’entendais bien avec tout le monde, autant avec la première de classe que le cancre. Je jouais avec les garçons au foot et à la corde à danser avec les filles. J’ai toujours bien travaillé à l’école, j’aimais ça.
J’avais commencé, avant de signer mon premier contrat de disque, un Brevet de Technicien Supérieur de communications aux entreprises. Ça m’a aidé à négocier plus tard avec les maisons de disques. Si je n’avais pas été chanteuse, j’aurais probablement continué dans cette voie, sinon j’aurais été prof de sport.
Quel est ton endroit préféré à Montréal?
J’aime bien me promener sur la rue Sainte-Catherine et faire les magasins. C’est tout près de mon appartement. J’aime aussi faire mon footing sur le bord du Canal Lachine.
Es-tu pro Facebook?
Je l’étais, mais je ne suis plus. Au début je m’étais fait une page Lorie officielle, mais apparemment on n’a pas le droit parce qu’elle a été retirée. Ils m’ont coupé la ligne! Mais pendant le temps où j’y étais, j’ai adoré ça: j’ai retrouvé plein de monde de mon enfance. Mon premier amoureux m’a même retrouvée, il m’a envoyé des photos ! Sinon je vais souvent sur ma page My Space pour répondre aux messages des fans.
As-tu d’autres projets?
Tout le mois de juillet, j’ai tourné un téléfilm avec TF1, je jouais une championne de patinage qui fume, boit, sort en boîte. Elle parle mal aux gens, c’était très loin de ma personnalité. J’ai eu besoin de coaching trois heures par jour.
J’ai déjà deux autres offres de rôles au cinéma, on parle de grosses productions, mais je ne peux en dire plus!